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Il n’y a pas de suicides, il n’y a que des meurtres.
Elsa Triolet
Il y a six ans, le 20 septembre 2015, l’adolescent dont j’ai modifié le prénom en « Paul-Alexis » choisissait de mettre un terme à ses souffrances morales.
Malgré leurs différences de statut, j’ai eu l’occasion de rapprocher son cas de celui d’un frère dominicain, le frère Philippe Dockwiller qui, moins d’une année plus tard, prit la même regrettable décision.
Aujourd’hui, je dois ajouter à ce martyrologe le nom du cinéaste Iván Noel qui, en philosophe stoïcien, a décidé de « partir pour l’au-delà » en juillet dernier (cf. le Bulletin trimestriel n°24 référencé ci-dessous).
La phrase d’Elsa Triolet – tirée de son roman Les Fantômes armés, et trop peu citée – vaut tout particulièrement pour eux trois. En nous remémorant leur drame intime, efforçons-nous de ne jamais nous ranger, par nos jugements moraux, du côté des meurtriers.
L’article 20 septembre 2021 est apparu en premier sur Quintes-Feuilles.